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Maman et Bébé

Comment bien pousser au moment de l’expulsion ?

Pousser madame ! Comme toutes les futures mamans, vous aussi vous angoissez un peu à l’idée de « mal » pousser le jour J. Et si je n’y arrivais pas ? Et si je ne poussais pas correctement, que bébé n’arrive pas à sortir ? Rassurez-vous ces angoisses sont classiques et concerne beaucoup de femmes enceintes. Pour vous aider à surmonter cette peur, MaliSanté vous donne quelques clés pour assurer au moment fatidique !

Bien pousser, c’est être bien rythmé…

Avant tout, sachez que la force de poussée n’est pas la seule qui permettra à bébé de venir au monde. Vos efforts de poussée seront effectivement couplés aux forces de la contraction. C’est pour cela qu’il est important de pousser au moment de la contraction, dès le début et pendant toute sa durée. Pour vous donner une idée, les contractions comptent pour 60% et votre poussée pour 40%. L’un ne va donc pas sans l’autre !

N’oubliez pas non plus de profiter du temps mort entre chaque contraction pour bien vous reposer et reprendre vos forces.

Si vous avez une péridurale « bien chargée » et que vous ne ressentez pas vos contractions ni l’envie de poussée qui va avec, faites confiance à l’équipe soignante pour vous guider. Non seulement les contractions s’inscrivent sur le monitoring, votre ventre se durcit mais la tête de bébé descend dans le même temps : autant d’indications qui font que votre accoucheur sait quand la contraction est là.

Concrètement, bien pousser ça veut dire quoi ?

Pour « bien pousser », c’est-à-dire pousser de manière efficace, sans garder tout dans les joues, devenir toute rouge et ne pas aider pour un sou la descente de bébé, deux solutions sont envisageables : sois vous poussez en soufflant, sois vous poussez en bloquant. A vous de trouver la technique qui vous convient le mieux et qui sera le plus efficace. Vous pouvez tout à fait faire un essai sur les premières contractions, votre sage-femme vous dira quelle alternative est la plus efficace.

Pour pousser en soufflant, il faut vous imaginer gonfler un ballon, le plus lentement possible. Le but est de souffler le plus doucement possible. Cette méthode permet une bonne gestion du perinée et limite les risques de déchirures.

Pour pousser en bloquant, il faut forcer en bloquant sa respiration, c’est-à-dire en apnée. Il faut pousser vers le bas, de la même manière que si vous étiez constipée. La comparaison n’est pas très flatteuse mais en générale les mamans comprennent tout de suite le principe ! Cette méthode est efficace mais entraine une moins bonne gestion de la force de poussée et de plus grands risques de déchirure.

Quelque soit la méthode choisie, pensez à vous entrainer auparavant de manière à avoir « compris » ces poussées avant l’accouchement !

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